Avant que les montagnes Comme des bouddha S’assoient sur moi
Avant ton corps réduit en poudre d’os En fard à paupière ombrant les flancs des nuages Je veux être marquée Au fer rouge de la mémoire
Quelqu’un est mort et le monde entier vit sur un fil Une conscience trouée Une toile d’araignée élastique
Des billets en boules de neige Me sont envoyés de l’au-delà Froide neige dans la tête Génération de dentelle après toi Que faire avec et héritage ?
On me conseille d’acheter un objet précieux Qui me suivrait tout du long de ma vie Tout au long de ma gorge serré Des bijoux semblent de fragiles colliers de sanglots Les bagues glissent de mes doigts Dans le torrent des voyages Peut-être, un appareil photo? Qui se pendrait bientôt à mon cou Comme un enfant pas sage qui refuse de marcher Sur les routes immatérielles où tu es partie
Peut-être partir voyager Acheter un ticket de train fantôme Guérir mon hoquet par la peur d’un accident plus grave T’oublier par un autre mort Lequel te suivra de près
Tout cela va se produire maintenant Maintenant que tout, Tout, Tout est branlant et desaxé
La mort est entrée Avec ses instruments du doute Elle a donnée le premier coup de faux Le premier coup de faux d’un champ entier
La nuit, je cours après une souris Qui s’échappe dans des trous de plus en plus petit Mon cœur gonflé ne passe plus par le trou Des fous rires
Les parents sur la pas de la porte semblent un confetti
J’ai peur, je voudrais appartenir à quelque chose A quelqu’un, continuer les lignes, les chemins
1 commentaire:
Eliette
Avant que les montagnes
Comme des bouddha
S’assoient sur moi
Avant ton corps réduit en poudre d’os
En fard à paupière ombrant les flancs des nuages
Je veux être marquée
Au fer rouge de la mémoire
Quelqu’un est mort et le monde entier vit sur un fil
Une conscience trouée
Une toile d’araignée élastique
Des billets en boules de neige
Me sont envoyés de l’au-delà
Froide neige dans la tête
Génération de dentelle après toi
Que faire avec et héritage ?
On me conseille d’acheter un objet précieux
Qui me suivrait tout du long de ma vie
Tout au long de ma gorge serré
Des bijoux semblent de fragiles colliers de sanglots
Les bagues glissent de mes doigts
Dans le torrent des voyages
Peut-être, un appareil photo?
Qui se pendrait bientôt à mon cou
Comme un enfant pas sage qui refuse de marcher
Sur les routes immatérielles où tu es partie
Peut-être partir voyager
Acheter un ticket de train fantôme
Guérir mon hoquet par la peur d’un accident plus grave
T’oublier par un autre mort
Lequel te suivra de près
Tout cela va se produire maintenant
Maintenant que tout, Tout, Tout est branlant et desaxé
La mort est entrée
Avec ses instruments du doute
Elle a donnée le premier coup de faux
Le premier coup de faux d’un champ entier
La nuit, je cours après une souris
Qui s’échappe dans des trous de plus en plus petit
Mon cœur gonflé ne passe plus par le trou
Des fous rires
Les parents sur la pas de la porte semblent un confetti
J’ai peur, je voudrais appartenir à quelque chose
A quelqu’un, continuer les lignes, les chemins
à ma grand-mère
emilie
décembre 2007
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